En numéro 1, belle découverte avec La route de Jack London qui nous livre son périple de vagabond du rail au début des années 1900 tel qu’il l’a réellement vécu avec tous les détails et les rencontres qu’il a fait à travers les Etats-Unis. Un témoignage vraiment intéressant !
Numéro 2 du même auteur, Ce que signifie la vie pour moi, un texte paru en 1906. Ce routard « made in USA », explique le chemin emprunté qui fera de lui un socialiste. Petite trouvaille du Salon du livre 2019 à Paris !
En numéro 3, Glaise de Franck Bouysse. Une atmosphère de première guerre mondiale dans un village de la Creuse où les habitants sont des paysans, des terriens, des taiseux. Eux ne sont pas partis à la guerre mais ils attendent le retour des fils, des êtres aimés. Les passions, la haine et les médisances sont exacerbées pendant cette période si particulière et Franck Bouysse a ce pouvoir de vous tenir en haleine jusqu’à la fin. Beau livre !
Le numéro 4 n’est pas en reste avec un auteur québécois, Eric Plamondon. Avec Oyana, prénom d’origine basque, nous découvrons une jeune femme française rattrapée par son passé alors qu’elle avait construit sa vie à Montréal. Un événement inattendu la ramène des années en arrière. Un lourd secret dont elle a besoin de se délivrer en écrivant à son mari. Comme dans son précédent roman, Taqawan, cet auteur nous livre une histoire et des épisodes documentaires. J’ai adoré !
Un numéro 5 italien avec Une famille comme il faut de Rosa Ventrella. L’histoire d’une jeune fille qui vit avec sa famille dans les vieux quartiers de Bari au sud de l’Italie. Le chômage, la mafia, les mauvais garçons, l’espoir… tous les ingrédients y sont. Elle se débattra énergiquement pour sortir de cette condition modeste, découvrira l’université, l’amour… mais est-ce le bon ? Fresque italienne que l’on retrouve souvent dans les villes du sud comme Naples, Bari…
Ahlam de Marc Trévidic en numéro 6. L’auteur, ancien juge, nous ouvre les portes de la Tunisie avec son protagoniste principal, un peintre connu, qui sera confronté à une histoire d’amour et la montée de l’intégrisme. Le point fort de ce livre est plus le côté « documentaire » mais l’histoire d’amour reste le point faible avec un côté un peu rude.
Le petit dernier numéro 7, La neuvième heure d’Alice MacDermott avec lequel j’ai le moins « accroché ». Le travail des « Petites soeurs des pauvres » de New-York, congrégation religieuse toujours prête à aider les personnes en détresse est à l’honneur. Ce sont les véritables héroïnes du roman même s’il y a l’histoire d’un mari qui se suicide laissant son épouse enceinte dans la détresse. Intéressant à connaitre mais…
Catégories :Bilan mensuel
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